Du 31 mars au 16 avril 2010

Partir vers la région de Malborough et faire des dégustations dans les vignobles néo-zélandais ou explorer le nord ouest de l’ile en passant par Nelson et la Tasman Bay, telles étaient nos options à la sortie de la belle traversée en ferry. L’hiver n’étant pas encore arrivé, nous voulions profiter des beaux jours près de l’eau et choisirons donc la deuxième option. Pour nous rendre à Nelson, nous emprunterons la Queen Charlote road, route ô combien sinueuse mais qui permet d’avoir des vues impressionnantes et magnifiques sur le Malborough Sound.

Nelson a la réputation d’une ville où il fait bon vivre ou fleurissent les petits cafés et restaurants sympathiques ainsi que les galeries d’art. De tout cela nous ne profiterons guère. Nous apprécierons surtout les belles balades sur les collines environnantes ou la plage de Totaranui.


Nous passerons ainsi deux jours à flâner autour de la ville avant de filer vers St Arnaud, située au bord du lac Rotoiti. Nous ferons une journée de marche sur les montagnes surplombant le lac. Entre les gouttes, nous apprécierons particulièrement la vue sur le fjord local, où la montagne plonge dans le lac de façon spectaculaire. La randonnée effectuée, Gilles achètera un permis de pêche afin de profiter d’un des meilleurs endroits pour attraper des truites en Nouvelle-Zélande. Il reviendra bredouille, une fois de plus.

Le lendemain, le temps ne permettant guère de repartir pour une seconde randonnée, nous prendrons la direction de la Tasman Bay.



Motueka, Takaka, Collingwood, autant de villes traversées avant d’arriver au Cap Farewell et son fameux Farewell Spit, bout du monde néo-zélandais.

Nous passerons un moment en haut de la falaise du cap à observer le trou géant dans la roche quelques dizaines de mètre plus bas avant de rejoindre l’une des plus belles plages du monde (selon une brochure locale), la Whararikiki Beach. Magnifiquement déserte et dominant d’énormes rochers plantés un peu plus loin dans la mer, la plage donne une impression de bout du monde qu’un magicien aurait dessinée d’un coup de baguette.




Quelques instants plus tard, nous ferons quelques pas sur le Farewell Spit sans toutefois accéder à la réserve naturelle où seuls les gros 4X4 « éco-treck » sont autorisés à venir perturber la quiétude des oiseaux migrateurs venus en nombre sur cette bande de terre.

Fini le bout du monde, nous reprenons la route pour effectuer une randonnée le long de l’Abel Tasman track, réputée dans tout le pays pour sa beauté. Temps parfait, paysages de rêve, la marche se fait d’elle-même, sans effort malgré la montée. Nous serons d’autant plus enchantés qu’un comité d’accueil nous attendait à la fin de la marche, à Separation Point : une colonie d’otaries à fourrure bronzait tranquillement sur les rochers ou jouait dans l’eau, sous un doux soleil d’automne.




La route qui longe la West Coast (côte ouest pour les plus francophones) est connue pour sa beauté et ses paysages sauvages et paradisiaques.






Nous l’avons emprunte pour nous rendre aux glaciers Franz Joseph et Fox. S’ils ne sont pas les plus impressionnants au monde, ces glaciers sont exceptionnels du fait de l’altitude (700 mètres seulement) à laquelle ils se situent. Nous avons bien sûr pris du plaisir à observer les deux glaciers, mais nous avons été un peu déçus de ne pouvoir marcher dessus. Le temps n’étant pas au mieux le lendemain de notre arrivée, nous n’avons pas acheté de billets pour faire une journée de marche sur la glace avec un guide. Au pied des glaciers, beaucoup de monde et une vue un brin limitée de l’étendue de la glace (par ailleurs très sale). Nous avons donc moyennement apprécié et les glaciers nous ont laissé une impression assez mitigée. Nous attendons donc avec impatience le Perito Moreno en Argentine.

Nous avons ensuite mis le cap sur Queenstown, la capitale des sports extrêmes et du ski en Nouvelle-Zélande. La ville située au bord du lac Wakatipu permet de belles balades et un retour à la civilisation.



Pour nous, point de bungy jumping ou de saut en parachute (on a la pétoche), on choisira plutôt de faire une magnifique randonnée (« la montage ca vous gagne ! ») le long du Routeburn track (foulés par 13000 randonneurs par an !). La route menant a Glenorchy, point de départ de la randonnée, était magnifique.


Nous avons croisé peu de monde et avons eu de la pluie le premier jour mais sommes arrivés au refuge en évitant la tempête de justesse. Le lendemain matin, après une nuit glaciale, nous avons pu parcourir le reste du chemin sous un soleil incroyable. Le sol étant verglacé, nous avons parfois du jouer aux équilibristes mais le jeu en valait la chandelle :