Du 9 au 15 juillet 2010

Départ à 3 heures du matin d’El Calafate et changement de bus à Rio Gallegos cinq heures plus tard. Nous avons quitté l’Argentine (premier poste de frontière) et sommes retournés au Chili(deuxième poste de frontière) pour rejoindre Punta Delgada ou nous avons traversé le détroit de Magellan en bac sous un grand soleil et dans une mer calme. Une fois sur la Terre de Feu, nous avons roulé jusqu’au poste de frontière suivant pour quitter le Chili et retrouver l’Argentine (quatrième poste de frontière et quatrième tampon dans le passeport de la journée !). Les paysages sur la Terre de Feu étaient désertiques mais la Cordillère des Andes était toujours présente. Enfin, nous sommes arrivés à Ushuaia vers 20h45, au bout du monde après 16 heures de voyage. Le fameux vent d’hiver glacial (qui soufflait très fort sur le continent avant de rejoindre la Terre de Feu) n’était pas au rendez-vous ! Le lendemain matin, nous partions, sous un grand soleil, à la découverte du parc national de la Terre de Feu. Nous nous sommes régalés à nous promener dans la nature avec de la neige partout, quelques renards, des lagunes glacées et des lacs.

Le soir-même, nous nous faisions un petit resto avec un couple d’Hollandais et un Américain rencontrés dans notre auberge. Au menu pour Gilles un King Crab de deux kilos, choisi dans l’aquarium et ébouillanté devant ses yeux. Pour Hannah, ce sera une belle pièce de bœuf (oui, oui) bien cuisinée avec son petit gratin dauphinois. L’addition sera un peu corsée mais quel régal !

Nous passerons les deux jours suivant à nous reposer et nous balader dans la ville.

Le dernier jour, sous un grand ciel bleu, nous ferons la célèbre promenade en bateau sur le canal de Beagle. Nous n’avions pas vraiment prévu de partir mais le beau temps et le calme de l’eau (assez rare dans le coin) nous ont convaincus. Nous garderons des images plein la tête de la baie d’Ushuaia, du coucher de soleil sur les montagnes et bien évidemment du phare du bout du monde, l’Eclaireur, tout petit mais très agréable à regarder. On aura touché l’Antarctique de près (à 5000 km tout de même) et après un retard de 13 heures (les pilotes de LAN faisaient grève !), nous quittions ce bout de terre avec un pincement au cœur.